La question du numérique au sein de la Fromagerie Jean Perrin
Les industries alimentaires connaissent une actualité mouvementée et pâtissent d’une confiance qui se perd de la part des consommateurs.
Consciente du défi à relever, la fromagerie Jean Perrin, qui compte bien poursuivre la croissance de son entreprise, passe à l’action depuis déjà plusieurs années. Elle met en œuvre un projet de digitalisation. Les mots d’ordre : durabilité et santé à la fois des consommateurs et des salariés.
Différents objectifs poursuivis
L’objectif est de développer l’entreprise : la compétitivité et les personnels. Il s’agit de favoriser la compétitivité : rapidité, mobilité, réactivité ; en se basant sur l’intelligence collective. Pour y parvenir, l’entreprise met en œuvre différents moyens : le partage d’un même niveau d’information, une information juste et des modalités de travail collaboratives.
Concrètement, cela passe par :
Des outils de communication et de partage d’informations
L’entreprise a mis en place un logiciel dédié à la communication. Il permet d’échanger entre services. L’entreprise l’utilise également pour ses réunions. C’est une aide pour faire les ordres du jour et tracer les décisions prises en réunion.
L’entreprise créée également Cockpit 21 qui centralise l’ensemble des indicateurs de l’entreprise et collecte les données en temps réel sur ces derniers.
Au final : tout le monde a la même information et les services sont interconnectés.
La digitalisation du plan de contrôle
L’entreprise revoit son plan de contrôle des produits. Des écrans en production permettent de suivre le plan de contrôle : cela donne davantage d’informations aux salariés pour favoriser la réactivité de l’entreprise en cas de problème. Du côté du consommateur, il pourra à l’avenir flasher le QR Code sur les produits de l’entreprise pour avoir des informations la concernant ainsi que sur le produit : quels contrôles réalisés et quels résultats ?
Le développement de son personnel
Une démarche participative est initiée depuis 2017. 40% des salariés sont intégrés dans des comités thématiques (ex : un comité centré sur la formation) pour exprimer leurs points de vue et dégager des pistes d’action.
L’entreprise mise sur les compétences de son personnel. Sur l’année, 12 personnes ont passé un CQP.
Et enfin, l’entreprise engage des expérimentations sur les rythmes de travail. A l’administratif les personnels travaillent 4 jours au lieu de 5 et les chauffeurs travaillent 3 jours consécutifs puis bénéficient de 3 jours de repos pour permettre d’alterner les dimanches travaillés.